les vacances de mme véro

Le week-end du 21 novembre, nous voilà partis pour Oiapoque au Brésil de l'autre côté de l'Oiapoque! Tiens tiens, il m'est venu une riche idée: et si je mettais une carte de la Guyane histoire que tout le monde se repère..

Alors voilà, maintenant, tout le monde a compris que Oiapoque est non seulement une ville à la frontière du Brésil mais également un fleuve! Et pour vous donner une idée, pour s'y rendre, c'est facile: une seule route, pas de pièges, et conduire pendant environ 3h sans se laisser distraire ni par les oiseaux qui foncent dans le pare-brise, ni par les militaires en mini-short ni par les crapauds qui font du porno sur la route, puis traverser l'Oiapoque en pirogue et ça y est!

La ville paraît déserte? Non non non! Le soir, sur la place centrale vers le terrain de foot, là où il y a plein de bars et restaurants ouverts, du barbecue, du riz, des haricots rouges et des caïpirinhas, ON S'ECLATE! Et tous les soirs! Mais sans appareil photo..héhé!

Alors tant pis, on saute au lendemain: rendez-vous à 9h du mat' pour la première roda de la journée. Pour les novices: ça veut dire qu'on se met en cercle avec les musiciens d'un côté, on chante et on va faire le beau au milieu quand on en a envie à base de art martial-danse-acrobatie..Hé, les initiés! ne me huez pas: c'est pas facile à décrire!

Puis on reprend la pirogue pour revenir de l'autre côté de l'Oiapoque à Saint Georges de l'Oiapoque (en Guyane pour ceux qui ne suivent plus) où le gymnase nous attend tout chaud pour les premiers cours de la journée:

Chacun son rythme et à la fin de la matinée, y en a qui peuvent se la raconter:

Le midi, pause déjeuner avec Gilbert Montagné:

Puis retour à l'entrainement, on travaille dur dur dur, très très dur et à la tombée du jour, on fait une petite roda au bord du fleuve: quoi de plus beau?

Et le soir, sur la place centrale vers le terrain de foot, là où il y a plein de bars et restaurants ouverts, du barbecue, du riz, des haricots rouges et des caïpirinhas, ON S'ECLATE! Et encore plus ce soir! Mais sans appareil photo..héhé!

Alors tant pis, on saute au lendemain: rendez-vous à 9h du mat' pour la journée détente sur une petite île parce que nous le valons bien!

Quoi?!? Il faut encore prendre la pirogue...Ohhh vraiment trop dur...

Pendant que nous, encore tout endoloris et un peu groggy, aternions entre trempette et séchage, les brésiliens faisaient tout simplement des saltos!

Puis, s'enchaînèrent barbecue, sieste, baignade avant de repartir pour notre Cayenne bien aimée..

"On s'est bien amusé! A bientôt!" nous crie l'homme de sable

Magnifique!

Le marché étant à deux pas....

Bon, certains m’ont dit : « Hein !? Véro !? Que 5 photos ? C’est quoi ce rythme ? ». 

Alors, c’est l’heure de la contre-attaque alors attention à vos petits yeux, parce qu’avec un Lumix-Panasonic-modèle n°DMC-FZ28

-Panasonic-Corporation-Osaka-Japan, ça va chier !

C’est donc avec un immense plaisir que je vais vous présenter notre dernier week-end qui s’intitule love, savane & cacao !

Départ : Samedi dernier, 13h, direction Cacao puis Régina à l’est de Cayenne. Vroum Vroum, et déjà, le tableau de bord nous fait 

honneur : 36°, Radio Nostalgie : Calor et Bonhor ..

Un petit frein à main une centaine de km plus tard et nous voilà à Tibourou (ou Tiburu pour ceux qui ont l’accent). Malik, c’est par

où le sentier ?

Héhé, une petite marche entre racines, forêt tropicale, insectes bizarres et nous arrivons à l’oasis : une sorte de jacuzzi naturel !

 non, vous ne rêvez pas .. Bon, je ne crois pas que c’est la peine de vous décrire le sourire, « j’ai avalé un cintre » qu’on avait.

Mais le temps presse et nous devons déjà repartir vers d’autres aventures. Sur le chemin, une jolie tortue qui a failli se faire 

écrasbouiller sous le pied vaillant de Malik :

Nous reprenons la voiture et une heure plus tard, tic tac tic tac, à 16h30 nous arrivons au début de chemin aboutissant à la savane

-roche. Le but : arriver au sommet avant la tombée du jour, soit environ 18h pour monter notre campement et pique-niquer 

confortablement devant le coucher du soleil. Une deux, une deux, restons concentrés, ce n’est pas les pièges et les fléchettes 

empoisonnées qu’il manque !
 
Et là, au bout d’une heure de marche, arrivée surprenante : sortie subite de la forêt dense pour explorer un paysage bien étrange. 
Une montagne de roche se dresse au dessus de la forêt, MA-GNI-FI-CO !
 
 
 
Mais nous ne tardons pas, c’est en véritables experts que l’on installe le carbet-bâche et cette fois-ci, c’est hamac-à-part parce 
que, non, on n’a pas la trouille au ventre, on n’a pas peur de tous les petits bruits de l’obscurité, on n’a pas peur de Jacky le coupeur
de têtes et surtout parce qu’on veut passer une bonne nuit !
 
Avant:
 
Après:
 
La nuit est magnifique, pas de nuage, une vue imprenable sur le ciel étoilé..
 
En bon explorateur, réveil à 5h30 pour voir le soleil se lever
 
Ce matin, ce ne sera pas gym tonique ou salsa combat, c’est plutôt mode paresseux !
    
Puis, s’entame la chasse à la faune tropicale. Notre trophée, une grenouille jaune et bleue hautement venimeuse mais bon 
top model.
 
On défait le campement, on descend la montagne direction Cacao : dimanche, c’est jour de marché ! Cacao est un village de Hmongs,
communauté qui vivait au Laos avant de le fuir. Pour plus de précisions, consultez Wikipédia, je ne ferais que le répéter. Donc une 
petite soupe à la crevette, quelques nems et c’est reparti : baignade dans le fleuve et ses mini-cascades, que demande le peuple ..

C’est donc le mercredi 28 septembre que je me rends à Orly pour entamer 9h de vol direction Cayenne. En poche, crème solaire et tongs, préparée pour le méga sunshine ! Atterrissage à la nuit tombante mais j’arrive tout de même à déceler que, bien vite,  les loupiottes de la ville laissent place  à la forêt et l’eau. C’est magnifique et tout à fait nouveau comme paysage pour moi. Après la région désertique de Mendoza, un autre extrême : « l’enfer vert » ! Caramba ! Comme c’est excitant !

Après trois films et quatre siestes, je fais mes premiers pas sur le sol guyanais un peu endormie. Whaouh, il fait 27°C et le soleil n’est pas là…o_O.. Malik m’attend en petite chemise, pantalon, chapeau et rouflaquettes. La voiture est décorée avec des jolies petites fleurs tropicales, un délice ! Direction, la maison de Jacques et Marion, des amis de Malik qui nous hébergeront pendant une semaine. Accueil très sympas, petite terrasse, grand jardin, les moustiques, un petit rhum, du jus de goyave maison, du blablabla et puis blablabla non c’est pas vrai blablablablabla et au lit !

Dring dring dring ! Presque 7h, l’heure d’être au boulot pour Malik qui saute dans ses tongs. Ici, les journées sont décalées, il fait grand jour à 7h et le soleil se couche vers 18h-19h. Réveil moite, il fait déjà chaud, je découvre le Guyane de jour : une merveille : les palmiers, du vert, du vert, DU VERT !!! Après le stage à Paris, je dois avouer que ça fait plaisir d’être dans ce paysage de carte postale. Et le midi : Plage ! L’eau est tellement bonne et il fait si chaud, comment résister !?  Rendez-vous compte : au fur et à mesure que j’écris, ma peau devient de plus en plus couleur caramel ! Hum..hum.. N’exagérons pas trop non plus !! Mon blanc se bat quand même pour conserver son éclat !

Donc, j’ai bien profité de la suite de la semaine, j’ai rencontré les copains, copines, teupo de Malik et ça frise plutôt l’extrêmement sympathique ! Et le week-end : immersion totale dans la nature avec un festival en forêt au bord du fleuve.. On arrive le vendredi soir en pirogue sur le site paradisiaque (j’espère récupérer des photos pour contenter vos petits yeux) et on installe notre carbet bâche de nuit, quelle affaire ! Il faut trouver des troncs d’arbres, accrocher une bâche comme on peut avec des cordes en prévision de la pluie et des noix de coco qui peuvent nous exploser la tronche en pleine nuit ! bon,  quand, la bâche tient à peu près, on installe les hamacs en dessous et là, faut assurer pour les nœuds pour ne pas se retrouver les fesses par terre en pleine nuit ! Et surtout, ne pas oublier la moustiquaire pour toutes les vilaines bêbêtes de la forêt ! Aïe aïe aïe, on va dire que sur ce coup, mon rôle a surtout été de tenir et rembobiner la lampe ! Et après, pour se récompenser, on se retrouve tous pour l’apéro ! Ici, bien évidemment, la spécialité, c’est le rhum ! Glop glop ! Ensuite, la soirée s’est enchaînée avec de la musique, du jonglage enflammé en bord de fleuve, des percussions, des baignades, de la bonne tranche de rigolade, héhéhé ! Et on remet ça le samedi après quelques victoires écrasantes à la belote ! Et en milieu de soirée, le TEST du carbet bâche : un méga orage ! Bon, ben, en gros, c’est le moment où on se dit qu’on a trop mal posé les bâches et que oui, l’eau coule à flot sur nos hamacs , qu’il faut vider la bâche régulièrement sinon elle va craquer,..  on fera mieux la prochaine fois  et puis tant pis, on retourne au Sound system! Hou yeah !

Un sacré week-end !

Et depuis mardi, on habite en centre ville de Cayenne dans un petit appart’ payé par le travail de Malik, à deux pas du marché et de la place principale ! Bientôt, je vous détaillerais tout ça, les fruits, les légumes, les jus de fruits maison, l’ambiance de la ville en photo. Et j’ai aussi acheté un vélo d’occas’, ce qui fait que j’ai des petites balades en prévisison et je fais de la capoeira 3 fois par semaine ! De quoi découvrir certains muscles..aïe aïe aïe !

Donc, vous l’aurez compris, pour l’instant, je profite bien, je vais m’inscrire dans des agences d’intérim pour trouver des petites jobs et je vais être bénévole à un festival de danse à la fin du mois de novembre. En attendant, je pense bien à vous tous en écoutant la météo sur France Inter ! Je vous fais des gros bisous, je vous laisse avec quelques photos d’une promenade au mont Rorota, où nous avons surpris quelques paresseux à….…pa……re…….sser !